La Tribu des Wakans

La Tribu des Wakans Actions Citoyennes Pétitions SAUVONS L’AMAZONIE, ET SES PEUPLES INDIGÈNES, EN LUI DONNANT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE !
SAUVONS L’AMAZONIE, ET SES PEUPLES INDIGÈNES, EN LUI DONNANT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE !
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors le visage pâle s'apercevra que l'argent ne se mange pas... Sitting Bull (1831-1890)

RÉSUMÉ PÉTITION 

SAUVONS L'AMAZONIE, ET SES PEUPLES INDIGÈNES, EN LUI DONNANT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE grâce au Statut de « PERSONNALITÉ JURIDIQUE » !

"Quand tu abats un arbre, c'est comme si tu abattais un Homme !" 

En se reconnectant à la Sagesse Ancestrale des Peuples premiers, nous nous rappelons que tout est Sacré et Conscience. Et que toutes les Montagnes, tous les Fleuves, toutes les Forêts… ont des Droits comme tout Etre Vivant.

En gardant à l’esprit cette vérité akashique, il est important de s’inspirer d’un exemple exceptionnel : les Maoris de Nouvelle Zélande qui ont réussi grâce à leur Sagesse et à leurs incroyable Volonté à donner naissance à une loi gouvernementale qui permet à leur fleuve sacré le Whanganui d’avoir les mêmes droits qu’une personne! Le Parlement de ce pays a, en effet, accordé une personnalité juridique à ce fleuve, le troisième plus long de Nouvelle-Zélande, qui coule sur près de 290 kilomètres dans l’île du Nord. Des dizaines de Maoris ont assisté au vote de la loi, le mercredi 15 mars 2017. Ils ont chanté pour célébrer l’événement et le fait que des droits aient été reconnus à la Nature qu’ils considèrent comme Sacrée. Ces autochtones de Nouvelle-Zélande se battaient depuis les années 1870 pour obtenir ce texte. « Cela marque la fin du plus long litige de l’histoire » du pays, a proclamé le ministre de la justice, Chris Finlayson, à l’issue du vote : « Cette législation est une reconnaissance de la connexion profondément spirituelle entre l’iwi [la tribu] Whanganui et son fleuve ancestral. »

Sur la base de ces avancées juridiques incroyables, il est donc urgent de 
SAUVER L'AMAZONIE, ET SES PEUPLES INDIGÈNES EN LUI DONNANT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE grâce au Statut de « PERSONNALITÉ  JURIDIQUE » !

Pour pouvoir réellement protéger celle qui abrite en son sein la Vie dans toutes sa splendeur et variétés, nous gratifie de toute son eau douce, nous soutiens pour stabiliser le climat mondial et réguler l’effet de serre, nous guérit avec toutes ses plantes Maîtresses et médicinales, nous nourrit avec toute sa biodiversité et nous élève spirituellement à travers tous ses Peuples qui restent debout, fiers d’être les Messagers et les Protecteurs de la Gardienne d’une des formes la plus aboutie de la Sagesse Ancestrale.

Si la loi est votée, C'EST LES CHEFS DE SES PEUPLES INDIGÈNES QUI SERONT LES REPRÉSENTANTS LÉGAUX DE L'AMAZONIE POUR LA DÉFENDRE DEVANT LA JUSTICE (comme c'est le cas pour les Maoris de Nouvelle-Zélande avec leur fleuve sacré) ET NON LES ÉTATS qui retournent trop souvent leur veste par corruption.

Soyons donc des millions à signer cette pétition car rien n’est encore perdu, soyons donc des millions à nous inspirer du Courage et de l’Amour des Peuples Premiers pour porter fièrement la Voix de l’Amazonie. Et ainsi l’aider à retrouver ses Droits légitimes pour qu’elle puisse réellement se défendre et se protéger de l’ignorance des gouvernements corrompus.
 

L'AMAZONIE NOUS AIME, AIMONS-LA !



PÉTITION EN ENTIER

LA SELVA UN TRESOR DONNÉ PAR NOTRE TERRE MÈRE À L’HUMANITÉ

La Forêt Amazonienne également connue sous le nom d'« Amazonie » ou « jungle amazonienne » (Selva Amazónica en espagnol, Floresta Amazônica en portugais) est une forêt équatoriale dense située dans la région d'Amérique du Sud appelée Amazonie.

Elle représente à elle seule la moitié des forêts tropicales restantes sur la Terre, et est la forêt tropicale la plus grande, et celle avec la plus grande biodiversité au monde.
60 % de la forêt est sur le territoire du Brésil, tandis que 13 % se trouve au Pérou, 10 % en Colombie, ainsi que des parties au Venezuela, en Équateur, en Bolivie, en Guyana, au Suriname et en Guyane.

Le bassin amazonien a une superficie d’environ 7 millions de km², soit la taille des Etats Unis, ou encore 30 fois la taille de la Grande-Bretagne.

L’Amazonie est traversée par l’Amazone, un puissant fleuve qui draine chaque jour autant d’eau que la Seine en un an. Ce fleuve étonne. A lui seul, il ravitaille un cinquième de la planète en eau douce, il irrigue la moitié de l’Amérique du Sud et reçoit des milliers d’affluents.

La forêt amazonienne, en tant que forêt tropicale humide, joue de plus un rôle essentiel dans la stabilisation du climat mondial en étant un « climatiseur de la terre ». Chaque arbre est un climatiseur naturel qui crée par évapotranspiration des nuages qui contribuent à refléter la chaleur ou à l’absorber. La forêt déverse ainsi des « rivières aériennes de vapeur », réduisant l'effet de serre et le dérèglement climatique.


LA FORÊT AMAZONIENNE EST LE LIEU QUI POSSÈDE LA PLUS IMPORTANTE BIODIVERSITÉ SUR TERRE !

Composée de près de 390 milliards d'arbres, la forêt amazonienne est le plus grand réservoir de biodiversité au monde. Il y a près de 60 fois plus d'arbres « adultes » dans la forêt amazonienne que d'êtres humains sur l'ensemble de la planète.

La vie dans son éblouissante variété est l’un des trésors principales de l’Amazonie.

Selon la WWF ( World Wildlife Fund - Fonds mondial pour la nature), l'Amazonie comprend 50 à 70 % de la biodiversité mondiale.

La région abriterait environ 30 % des espèces d'insectes qui se concentrent essentiellement dans la canopée, 2 200 espèces de poissons, 1 294 espèces d’ oiseaux, 427 espèces de mammifères, 428 espèces d’ amphibiens et 378 espèces de reptiles ont été scientifiquement classés dans la région. Les scientifiques ont décrit entre 96 660 et 128 843 espèces d'invertébrés uniquement au Brésil. Une espèce d'oiseau sur cinq dans le monde vit dans la forêt amazonienne, et une espèce de poisson sur cinq vit dans ses rivières et de très nombreuses espèces animales ne sont pas encore répertoriés et reste inconnues.

La diversité d'espèces de plantes est la plus importante sur Terre. Certains experts estiment qu'un kilomètre carré pourrait contenir plus de 75 000 types d'arbres et 150 000 espèces de plantes supérieures. Un kilomètre carré de forêt amazonienne peut contenir 90 790 t de plantes vivantes dont une grande partie sont des plantes médicinales. Actuellement, environ 438 000 espèces de plantes ayant un intérêt économique et social ont été répertoriées dans la région, et beaucoup plus restent à découvrir ou à classifier.


LA DÉFORESTATION BRÛLE POURTANT L’AMAZONIE !

La Forêt Amazonienne est vue comme une ressource à exploiter, fournissant des pâturages pour les élevages, des bois de valeur, de l'espace pour établir des fermes (surtout pour le soja), et pour construire des routes (autoroutes et petites routes). La déforestation de la forêt amazonienne a donc de nombreuses causes au niveau local, national et international :


L’Élevage bovin

Un rapport de Greenpeace de 2009 évalue la déforestation causée par l'élevage bovin en Amazonie, soutenu par le commerce international de viande bovine et de cuir, comme correspondant à 80 % de la déforestation totale dans la région, soit environ 14 % de la déforestation annuelle mondiale, ce qui en fait le plus grand moteur de déforestation au monde. Selon un rapport de 2006 par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, 70 % des terres qui étaient boisées dans le passé, et 91 % des terres déboisées depuis 1970, sont utilisées pour les ranches des élevages bovins.


La Culture du soja

Un moteur important de déforestation en Amazonie est la culture de soja, principalement pour la production et l'exportation de tourteaux de soja destinée à l’alimentation mondial des animaux d’élévage et de biodiesel. L'augmentation des prix du soja a poussé les cultivateurs de soja à continuer le déboisement du nord de la forêt amazonienne.


L'Agriculture vivrière

D'autres défrichements en Amazonie sont causés par des fermiers, qui déboisent des terres pour y faire de l'agriculture vivrière ou pour les exploiter avec des machines. Des scientifiques ont utilisé des données satellites de la NASA pour montrer en 2006 que les déboisements causés par l'agriculture mécanisée sont devenus un moteur important de déforestation en Amazonie. Il est possible que ce changement perturbe le climat de la région. Des chercheurs ont également montré qu'en 2003, une année de déforestation record, plus de 20 % des forêts de l'État du Mato Grosso furent converties en des terres arables.


Les Projets d'infrastructures

Les besoins des cultivateurs de soja ont été utilisés pour justifier des projets d'infrastructures controversés qui se sont développés dans l'Amazonie. Les deux premières autoroutes, l'autoroute de Belém-Brasília (1958) et l'autoroute de Cuiaba-Porto Velho (1968), étaient les seules autoroutes fédérales de l'Amazonia Legal à être goudronnées et empruntables tout au long de l'année avant la fin des années 1990. On dit souvent de ces deux autoroutes qu'elles sont au cœur de « l'arc de déforestation », qui est à l'heure actuelle le point focal de la déforestation amazonienne.


Les méga-barrages

L’Amazone est aujourd’hui en proie, comme le Mékong en Asie, à de nombreux projets de méga-barrages. Ils sont destructeurs pour l’environnement. D’abord parce qu’ils interrompent les cours naturels des fleuves dont dépendent de nombreuses espèces aquatiques. Ensuite parce qu’ils détruisent d’immenses zones forestières abritant une biodiversité florale et faunique exceptionnelle, et parce qu’ils empiètent sur les terres ancestrales des peuples autochtones, souvent forcés à un exil tragique. Enfin parce qu’ils relâchent dans l’atmosphère d’énormes quantités de méthane qui s’échappent de l’eau stagnante, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2.

Derrière ces méga-projets se cachent les intérêts politiques des dirigeants et les profits économiques d’une poignée d’entreprises, qui alimentent le cercle vicieux de la corruption et du détournement de l’argent public. D’autres barrages édifiés dans la forêt amazonienne, comme celui de Belo Monte, sont actuellement au cœur d’une enquête sur la corruption au Brésil.


RÔLE DU GOUVERNEMENT BOLSONARO

En mai 2019, d'après les données satellitales, 739 kilomètres carrés de forêt tropicale ont été détruits, soit le niveau de déforestation le plus élevé des 10 dernières années !

Le président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, est jugé en partie responsable car durant la période électorale et après son élection, il a publiquement encouragé l'extension de l'agriculture et l'exploitation minière, y compris dans les aires protégées de l'Amazonie. Après la publication des chiffres montrant que la déforestation a en quelques mois à nouveau atteint des niveaux records, Bolsonaro affirme que les données de l'Institut national de recherche spatiale du Brésil (INPE) ne sont pas fiables, qualifiant même ses chiffres de « mensonges » devant des journalistes le 19 juillet 2019, en suggérant au directeur de l'INPE, Ricardo Galvão, « d'aller servir une organisation non gouvernementale ». Un groupe de scientifiques, indique alors : « Les satellites ne sont pas responsables de la déforestation - ils enregistrent simplement objectivement ce qui se passe. […] Les faits scientifiques prévaudront, que les gens croient en eux ou non ». Bolsonaro tempère ensuite ses critiques, mais insiste pour que l'INPE (dont toutes les données étaient publiques) consulte à l'avenir le gouvernement avant de publier ses données sur la déforestation car cette situation nuirait à l'image du Brésil à l'étranger.

Selon les spécialistes de l'Amazonie, ce taux de déforestation est préoccupant, mais il n'est pas surprenant car, d'une part, il confirme de nombreuses informations remontant du terrain, et d'autre part, car il est une suite logique au « climat d'impunité promu par la rhétorique de l'administration ». Bolsonaro critique fortement la réglementation environnementale et les organismes chargés de faire respecter l'environnement, qu'il estime trop contraignants pour l'agriculture et le développement économique tels qu'il les souhaite. Parmi ses premières actions, il a ainsi transféré le contrôle des terres autochtones au ministère de l'Agriculture, et il s'est engagé à redéfinir les contours des parcs nationaux et des autres aires protégées qui, selon lui, freinent le progrès au Brésil.

En août 2019, l'Amazonie est en proie à de gigantesques incendies provoqués, selon les organisations caritatives, par l'augmentation significative de la déforestation et du système agraire forestier, accrus depuis l'arrivée au pouvoir de Bolsonaro. Le 20 août 2019, l'INPE signale la détection de « 39 194 incendies » depuis janvier, soit 77 % de plus que sur la même période l'année précédente.


L'HABITAT NATUREL DE CENTAINES DE MILLIER DE TRIBUS AUTOCHTONES PART DE CE FAIT EN FUMÉE !

La forêt amazonienne abrite le plus grand nombre de Tribus autochtones isolées.

Au Brésil, celle qui occupe la plus grande superficie se trouve au nord de l’Amazonie, une tribu appelée les Yanomami occupe 9,4 millions d’hectares. Elle est relativement isolée et compte près de 19 000 membres. Sa superficie est légèrement plus grande que celle de la Hongrie. Celle qui est la plus nombreuse est appelée la tribu de Tikuna, forte de 40 000 individus.

Les Shipibos-Conibos sont, eux, la plus grande Tribu Indienne d’Amazonie Péruvienne. Ils sont plus de 35 000 individus. Leurs villages (300 à 400) s’étendent tout au long du fleuve Ucayali, un des affluents de l’Amazone, au sud comme au nord de Pucallpa. Ils font partie de la grande famille linguistique Pano qui comprend plus de 30 ethnies implantées dans l’Amazonie péruvienne.

Mais partout en Amazonie de nombreuses Tribus ont déjà été decimées et/ou genocidées par les guerres coloniales, l’esclavagisme, les maladies européennes et la déforestation de l’Amazonie et n’atteignent pas le millier de membres. Les Awa ne sont plus que 450 et les Akuntsu, eux, ne sont plus que 5 !


Ces habitants dépendent de la forêt pour se nourrir, se soigner et se procurer d’autres services de base. Ils lui accordent aussi une très grande importance spirituelle. L’Amazonie est pour eux Sacrée, Nourricière, certaines de ses Plantes sont médicinales, d’autres même Maîtresses et leurs permettent de voyager dans des états de Consciences et des dimensions plus élevées. L’Amazonie n’est pas dans leurs visions juste une forêt à exploiter c’est un lieu de Force semblable à un Temple Naturel et il ne font qu’Un avec elle.


LES TRIBUS INDIENNES ONT ÉTÉ MALTRAITÉES ET PRIVÉES DE LEURS DROITS LORS DES OPÉRATIONS DE DÉFORESTATION DE L’AMAZONIE

En effet, les lobbies et les bucherons tuent par leurs actions des autochtones et empiètent sur leurs terres pour des intérêts économiques.
De ce fait, pour survivre de nombreux peuples isolés sont obligés de sortir de la jungle pour se mêler à la société occidentalisée après les menaces des étrangers. Ces peuples isolés qui nouent un premier contact avec des étrangers sont très sensibles aux maladies auxquelles ils sont peu immunisés. Les tribus peuvent facilement être décimées, les décès en résultant sont si importants qu’ils sont de l’ordre de véritables génocides.

En réaction à ce fléau, des hommes du peuple autochtone des Guajajara dans l’État brésilien du Maranhão se sont constitués en « Gardiens de l’Amazonie » pour protéger ce qui reste de la bordure Est de la forêt amazonienne.
Mais la mort de Jorginho Guajajara, un des leaders du groupe de défense de l’Amazonie, les « Gardiens de la forêt », survenue en août 2018, paraît suspecte, surtout après l'assassinat depuis l'année 2000 d'environ 80 indigènes Guajajara. En novembre 2019, Paulo Paulino, autre militant indigène et leader du groupe de défense, est également tué lors d’une altercation avec des trafiquants de bois.

Le gouvernement brésilien défend en 2020 un projet de loi qui prévoit d'autoriser l'exploration minière sur les terres indigènes, ce qui aurait pour effet de stimuler la déforestation, selon de nombreuses ONG. Ce projet de loi a été qualifié de « rêve » par le président Bolsonaro, mais de « cauchemar » par des leaders indigènes et des militants écologistes.

De nombreux peuples indigènes expriment leurs inquiétudes quant à l’absence d’engagement de leurs propres Etats dans la défense de l’environnement. C’est le cas en Amazonie péruvienne, où de nombreuses compagnies nationales et multinationales exploitent des territoires riches en ressources naturelles, et pourtant peuplés d’Indiens qui revendiquent ces terres.

« L’Etat péruvien continue à octroyer des concessions d’hydrocarbures où des territoires entiers de populations indigènes sont menacés, dénonce Policarpo Sanchez Rodriguez (leader Shipibo de l’Ucayali, membre de la fédération des communautés natives de l’Ucayali et de ses affluents, la FECONAU). De grandes infrastructures à coup d’investissements gigantesques sont en train d’être développées, connues sous le nom d’Hydrovia Amazonica, une sorte " d’autoroute fluviale amazonienne ". Ils veulent améliorer le lit de la rivière Ucayali mais cela va porter atteinte à la fragilité de l’écosystème et au lit de ces rivières, tout ça à des fins économiques. Et puis l’Etat péruvien promeut l’expansion des monocultures d’huile de palme dans la région de l’Amazonie. Et ça, il faut le condamner, car on permet aux entreprises de détruire des hectares de forêt primaire pour ne planter qu’une seule espèce de palmier à huile. On se bat depuis l’Ucayali parce que l’Etat a permis la destruction de plus de 6 000 hectares de terres vierges qui appartiennent au territoire ancestral de la communauté Shipibo Santa Clara de Uchunya. »

Les Shipibo de l’Ucayali qui rassemblent entre 25 000 et 35 000 personnes réparties sur 140 communautés ont porté plainte devant la Cour constitutionnelle du Pérou, contre l’Etat qui n’a pas su empêcher que ces entreprises d’huile de palme ne les dépossèdent de leurs terres. L’affaire est en cours et la décision pourrait faire jurisprudence. « L’Etat n’a aucune volonté pour consulter les populations avant de mener à bien ce type de projets, comme l’exige pourtant la législation péruvienne et les instruments internationaux. Ou alors ces consultations sont mal faites. Par exemple, ils mettent en place un atelier de formation et ils transforment cela en consultation, ce sont des irrégularités qu’ils organisent pour que leurs projets aboutissent. »

Policarpo Sanchez Rodriguez n’en est pas à son premier combat contre la dépossession des terres de sa communauté. Mais se mettre en travers d’entreprises puissantes, dont certaines multinationales qui opèrent avec la complicité de l’Etat, ne se fait pas sans danger, reconnaît Policarpo Sanchez Rodriguez.

« Ces grandes entreprises utilisent des intermédiaires pour mener des campagnes de harcèlement, de persécution, de menace, déplore-t-il. Tous les dirigeants de mon organisation la Feconau sont menacés de mort, moi aussi je l’ai été. De façon anonyme ils nous prennent en photo, et ils nous disent : tu sais ce qui va t’arriver ! Et ils nous abordent directement dans la ville de Pucallpa par exemple, ils viennent nous voir en nous disant : ah c’est toi, tu sais ce qui va t’arriver ! On a porté plainte, on s’organise aussi avec d’autres ONG, pour éviter le pire. En 2014, quatorze dirigeants d’une communauté Saweto ont été assassinés. Jusqu’à présent, aucune justice n’a été rendue. »

Policarpo Sanchez Rodriguez est très actif auprès des jeunes de sa communauté pour qu’ils prennent la relève. Mais leur territoire de plus en plus grignoté par les concessions est aussi pris d’assaut par des trafiquants de bois et de drogue, il en appelle aux organisations internationales pour que ces crimes ne restent pas impunis.


ALORS QUE POUVONS NOUS FAIRE POUR PROTÉGERLA VIE DE L’AMAZONIE ET CELLE DE SES PEUPLES AUTOCHTONES ?

Il est évident que d’arrêter de manger de la viande et de la pâte à tartiner au chocolat juste pour le plaisir et de cesser sa consommation de tous produits industriels permettraient déjà de ralentir grandement la déforestation de l’Amazonie.
Il est également indispensable de se rassembler mondialement pour manifester et mener des actions collectives pour stopper réellement les agissements pathétiques et irresponsables de l’oligarchie mondiale. Et ainsi, soutenir concrètement les Indiens pour protéger leurs Terres et l’Amazonie dans ce combat de David contre Goliath.

Mais est ce que cela sera suffisant ? Et surtout avons-nous encore beaucoup de temps devant nous pour sauver l’Amazonie ? Nous savons tous que non et que les cols blancs ont malheureusement souvent gain de cause face à une justice mondiale corrompue.


ALORS QUE FAIRE ?

A UWK nous y avons beaucoup réfléchi, nous nous sommes nourrit de la Sagesse de ces Peuples d’Amazonie qui ont gardé une vision éclairée et bien plus évoluée de ce qu’est l’homme réellement et de tout ce qui le lie à la précieuse beauté vitale de la Nature. A contrario des hommes à la vision occidentale complétement déconnectée de ce qui les entourent, qui ne savent plus parler aux plantes mais seulement aux valeurs boursières et ont développé au final un mode de vie tellement primitif, abscon et sans aucune conscience qu’ils sont devenus les seuls êtres vivants sur Terre et la première « civilisation » à être entrain de détruire complétement son propre environnement. Même les animaux les plus limités ont l’intelligence de protéger leur habitat naturel pour ne pas mourir ! A quoi sert donc alors notre soi-disant supériorité intellectuelle si elle nous amène tous ainsi que tous les êtres vivants de cette planète au chaos total ?


C’est pourquoi, Il est temps de réapprendre à Etre humble et à se reconnecter à la Sagesse des Anciens et des Peuples Premiers pour se remémorer que tout autour de nous est Sacré, que tout est Précieux et Conscience. Se souvenir s’est se réunir en Soi avec tout ce qui nous entoure et nous compose depuis nos origines ancestrales. Et ainsi, nous comprendrons que la forêt Amazonienne ne nous appartient pas. Elle fait partie de nous et nous faisons partie d’elle.

C’est un Être Vivant Conscient à part entière. Et elle nous lie à Nous même de génération en génération depuis la nuit des temps.

C'est pourquoi il est URGENT DE SAUVER L'AMAZONIE, ET SES PEUPLES INDIGÈNES, EN LUI DONNANT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE grâce au Statut de « PERSONNALITÉ  JURIDIQUE » !

En se reconnectant à la Sagesse Ancestrale des Peuples premiers, nous nous rappelons que tout est Sacré et Conscience. Et que toutes les Montagnes, tous les Fleuves, toutes les Forêts… ont des droits comme tout Etre Vivant.

En gardant à l’esprit cette vérité akashique, il est important de s’inspirer d’un exemple exceptionnel : les Maoris de Nouvelle Zélande qui ont réussi grâce à leur Sagesse et à leurs incroyable Volonté à donner naissance à une loi gouvernementale qui permet à leur fleuve sacré le Whanganui d’avoir les mêmes droits qu’une personne! Le Parlement de ce pays a, en effet, accordé une personnalité juridique à ce fleuve, le troisième plus long de Nouvelle-Zélande, qui coule sur près de 290 kilomètres dans l’île du Nord. Des dizaines de Maoris ont assisté au vote de la loi, le mercredi 15 mars 2017. Ils ont chanté pour célébrer l’événement et le fait que des droits aient été reconnus à la Nature qu’ils considèrent comme Sacrée. Ces autochtones de Nouvelle-Zélande se battaient depuis les années 1870 pour obtenir ce texte. « Cela marque la fin du plus long litige de l’histoire » du pays, a proclamé le ministre de la justice, Chris Finlayson, à l’issue du vote : « Cette législation est une reconnaissance de la connexion profondément spirituelle entre l’iwi [la tribu] Whanganui et son fleuve ancestral. »

Si la rivière Whanganui est la première « entité » à être ainsi reconnue, l’Équateur avait déjà passé un cap similaire en 2008 : le petit pays d’Amérique latine était devenu le premier au monde à reconnaître les droits légaux à l’ensemble de ses montagnes, ses rivières et ses terres.
Le but ? Fournir une protection juridique à l’environnement équatorien et à ses ressources, en permettant à quiconque de lancer des poursuites au nom d’un écosystème. En 2011, cette loi d’un nouveau genre a réussi haut la main sa première échéance. Le gouvernement de la Province Loja était poursuivi au nom de la Rivière Vilcabama : il avait autorisé l’élargissement d’une route jouxtant la rivière, que des rochers étaient du coup venus obstruer, causant des inondations affectant les populations vivant sur ses rives. Verdict : le juge a donné raison à la rivière. La municipalité a été contrainte d’arrêter son projet et de réhabiliter la zone...

LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS NOTRE WEBZINE:
"En Nouvelle-Zélande, un fleuve vient d'être reconnu comme une personne!"

Sur la base de cette avancée juridique incroyable, il est donc urgent de 
SAUVER L'AMAZONIE, ET SES PEUPLES INDIGÈNES, EN LUI DONNANT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE GRÂCE AU STATUT DE « PERSONNALITÉ JURIDIQUE » !

Pour pouvoir réellement protéger celle qui comme nous l’avons déjà rappelé abrite en son sein la Vie dans toutes sa splendeur et variétés, nous gratifie de toute son eau douce, nous soutiens pour stabiliser le climat mondial et réguler l’effet de serre, nous guérit avec toutes ses plantes Maîtresses et médicinales, nous nourrit avec toute sa biodiversité et nous élève spirituellement à travers tous ses Peuples qui restent debout, fiers d’être les Messagers et les Protecteurs de la Gardienne d’une des formes la plus aboutie de la Sagesse Ancestrale.

Si la loi est votée, C'EST LES CHEFS DE SES PEUPLES INDIGÈNES QUI SERONT LES REPRÉSENTANTS LÉGAUX DE L'AMAZONIE POUR LA DÉFENDRE DEVANT LA JUSTICE (comme c'est le cas pour les Maoris de Nouvelle-Zélande avec leur fleuve sacré) ET NON LES ÉTATS qui retournent trop souvent leur veste par corruption.

Soyons donc des millions à signer cette pétition car rien n’est encore perdu, soyons donc des millions à nous inspirer du Courage et de l’Amour des Peuples Premiers pour porter fièrement la Voix de l’Amazonie. Et ainsi l’aider à retrouver ses Droits légitimes pour qu’elle puisse réellement se défendre et se protéger de l’ignorance des gouvernements corrompus.

L'AMAZONIE NOUS AIME, AIMONS-LA !

Pour sauver l'Amazonie,
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